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vendredi 23 novembre 2012


Quelle est la différence entre la température réelle et ressentie ?
Le principe de "température ressentie" correspond à une mesure des températures mise en place par Météo France fin 2008, et largement médiatisée depuis seulement quelques années. Les températures ressenties sont celles que le corps humain ressent dans des conditions de vie courante, en extérieur et non protégé du vent. En réalité, cette notion est connue en Amérique du Nord sous le nom de "Wind Chill" depuis de nombreuses années où les conditions hivernales sont habituellement bien plus rudes qu'en France. De quoi s'agit-il ? La température ressentie est un indice (donc théoriquement sans unité) élaboré de manière empirique. Elle dépend du vent, est inférieure de quelques degrés à la température "traditionnelle", et n'est applicable que pour des températures comprises entre 5°C et -45°C. La mesure des températures classiques, telle qu'elle est effectuée par Météo France, se fait sous abri, tandis que les températures ressenties intègrent la force du vent. Cette dernière est inversement proportionnelle de la température ressentie. En d'autres termes : plus le vent souffle fort, plus la température ressentie baisse. On l'appelle aussi refroidissement éolien, ou "facteur vent". Comment explique-t-on ce différentiel ? En période de froid intense, le vent fait évaporer l'eau à la surface du corps, et cette évaporation demande de l'énergie. Cette énergie est prise à l'organisme qui dégage de la chaleur. En conséquence, la sensation de froid induite par le vent s'ajoute à la température réelle de l'air ambiant, ce qui fait baisser la température à la surface du corps. Au Canada, où les températures peuvent atteindre -40°C, la température ressentie est prise très au sérieux à tel point que cette information est affichée un peu partout dans la rue depuis quelques décennies : la connaissance du facteur vent peut en effet aider à prévenir les engelures pouvant potentiellement apparaître seulement une quinzaine de minutes après le début de l'exposition au froid. Comment calcule-t-on la température ressentie ? Il existe une équation dont les variables sont la température ambiante et la vitesse du vent. Ainsi, pour une température sous abri de -5°, avec 30 km/h de vent, on obtient -13 de température ressentie. Avec 50 km/h de vent, cela donne -15. Quelques recherches sur Internet permettent de prendre connaissance d'une foule d'équations faisant également intervenir le rayonnement global et/ou le taux d'humidité : il existe en effet de nombreuses variantes mesurant un indice de ressenti la nuit, à l'ombre ou au soleil. Il s'agit d'une information complémentaire à prendre avec précaution et qu'il faudrait, idéalement, toujours adjoindre à la température "traditionnelle" en degré Celsius, tant cet indice affiche des valeurs extrêmes favorisant le sensationnalisme. Les limites de cette notion Aucun de ces indices n'est parfait. Si la température, la pression ou l'humidité sont des données physiques objectives, la température ressentie fait en revanche intervenir des critères biologiques, dépendant d'une multitude de facteurs (vêtements portés, exposition au soleil...) et variant d'un individu à l'autre (fatigue, stress, effort physique...). Alors, bien sûr, la température ressentie permet de faire prendre conscience de l'importance du vent dans la sensation de froid. Il s'agit également de faire prendre conscience qu'il existe des catégories de population (comme les sans-abris) exposées perpétuellement au froid. Mais il ne faut pas y voir un indicateur absolu, plutôt un indice relatif, sans véracité scientifique (à l'instar de l'humidex prenant en plus en compte l'humidité de l'air, ou encore l'indice solaire). Comment explique-t-on ce différentiel ? En période de froid intense, le vent fait évaporer l'eau à la surface du corps, et cette évaporation demande de l'énergie. Cette énergie est prise à l'organisme qui dégage de la chaleur. En conséquence, la sensation de froid induite par le vent s'ajoute à la température réelle de l'air ambiant, ce qui fait baisser la température à la surface du corps. Au Canada, où les températures peuvent atteindre -40°C, la température ressentie est prise très au sérieux à tel point que cette information est affichée un peu partout dans la rue depuis quelques décennies : la connaissance du facteur vent peut en effet aider à prévenir les engelures pouvant potentiellement apparaître seulement une quinzaine de minutes après le début de l'exposition au froid. Les limites de cette notion Aucun de ces indices n'est parfait. Si la température, la pression ou l'humidité sont des données physiques objectives, la température ressentie fait en revanche intervenir des critères biologiques, dépendant d'une multitude de facteurs (vêtements portés, exposition au soleil...) et variant d'un individu à l'autre (fatigue, stress, effort physique...). Alors, bien sûr, la température ressentie permet de faire prendre conscience de l'importance du vent dans la sensation du froid. Il s'agit également de faire prendre conscience qu'il existe des catégories de population (comme les sans-abris) exposées perpétuellement au froid. Mais il ne faut pas y voir un indicateur absolu, plutôt un indice relatif, sans véracité scientifique (à l'instar de l'humidex prenant en plus en compte l'humidité de l'air, ou encore l'indice solaire). Les limites de cette notion Aucun de ces indices n'est parfait. Si la température, la pression ou l'humidité sont des données physiques objectives, la température ressentie fait en revanche intervenir des critères biologiques, dépendant d'une multitude de facteurs (vêtements portés, exposition au soleil...) et variant d'un individu à l'autre (fatigue, stress, effort physique...). Alors, bien sûr, la température ressentie permet de faire prendre conscience de l'importance du vent dans la sensation du froid. Il s'agit également de faire prendre conscience qu'il existe des catégories de population (comme les sans-abris) exposées perpétuellement au froid. Mais il ne faut pas y voir un indicateur absolu, plutôt un indice relatif, sans véracité scientifique (à l'instar de l'humidex prenant en plus en compte l'humidité de l'air, ou encore l'indice solaire).

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