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jeudi 25 août 2011

La cogénération à l'huile végétale


Le pétrole et le gaz naturel sont des énergies fossiles et leur consommation entraîne un rejet direct de CO2 dans l'atmosphère.
Ces ressources sont limitées et leur coût va croître irrémédiablement dans les décennies à venir.
Parmi les sources d'énergies alternatives, l'huile végétale figure en bonne position.
Produite à partir de graines oléagineuses (colza ou tournesol par exemple), elle s'inscrit dans un cycle naturel durable puisque le CO2 émis lors de la combustion est fixé par la plante lors de sa croissance.
Le bilan global d'émission de CO2 (culture, pressage et transport compris) est 6 fois moindre que pour le mazout de chauffage.


De plus, l'Europe encourage la culture du Colza sur les surfaces en jachère.
La cogénération, par son rendement combiné très élevé (jusqu'à 92%) permet de valoriser cette précieuse énergie en chaleur et en électricité de manière optimale.
Ou se procurer de l'huile de Colza en Belgique ou en France ?

Ou se procurer de l'huile de Colza en Belgique ou en France ?
Aujourd'hui, l'huile peut être directement achetée à la ferme chez les producteurs d'huile de Colza.
Internet met en relation les clients avec un réseau de producteurs . L'huile "qualité carburant" doit répondre à la norme CE
Huile végétale ou biodiesel?


Combien coûte l'huile de colza? Huile végétale ou biodiesel?
Le biodiesel est de l'huile végétale transestérifiée, c'est à dire dont les molécules ont été cassées par réaction chimique avec un alcool pour former du diester. Sa viscosité et ses propriétés d'inflammabilité sont proches du mazout de chauffage. Toutes les unités de cogénérations de cogengreen fonctionnent égalemenet au biodiesel. Le biodiesel coûte plus cher que l'huile végétale dont il est issu (environ +0,10 à +0,20 €/l)

A bientot ecofute.net


dimanche 14 août 2011

Contamination microbienne du gasoil : comment lutter ?

Un consommateur qui se plaint de la qualité de son carburant ou de son combustible de chauffage,cela peut arriver. A tous les coups, il se retournera vers son fournisseur. Parmi les causes à examiner, celui-ci doit tenir compte de la contamination microbienne. Le phénomène – qui n’est pas neuf !l semble néanmoins connaître une certaine recrudescence.les premières traces des dommages causés à l’industrie par l’activité microbienne remontent aux années 60. A l’époque, ces problèmes se manifestaient essentiellement dans les carburants d’avions (jet fuels), et plus particulièrement sous les climats chauds. De nos jours, nous observons une croissance microbienne dans les distillats légers et moyens, également dans le nord-ouest de l’Europe.

■ Formation de viscosités

Par activités microbiologiques, on entend bactéries, champignons et levures. Ces organismes sont présents dans tous les produits pétroliers. Il n’y a aucun risque de dégât pour autant
que le nombre de micro-organismes soit limité (moins de 500 unités par ml). Toutefois, la présence d’eau combinée à une température élevée (20° à 40°C) peut entraîner une forte croissance microbienne pouvant être à l’origine de la dégradation du produit. Notons que cette croissance microbienne n’a pas lieu en dessous de 8°C et au-dessus de 60°C.Le printemps et l’automne sont les périodes présentant le plus de risques de contamination. La croissance microbienne démarre dans l’interface huile/eau du produit, ce qui s’observe par la formation de viscosités pouvant boucher les filtres. Des produits dérivés de ces organismes peuvent occasionner une
dégradation de la couleur, des composés corrosifs et des mauvaises odeurs. Il est important de détecter ces problèmes car ils risquent d’entraîner de sérieux dégâts.

■ A l’origine du problème : l’eau
L’eau est le facteur clé de ce type de problème. Celle-ci peut arriver dans le carburant/combustible de différentes manières :
- l’eau et les microbes peuvent arriver dans l’eau par l’air via le système d’aération du réservoir ;
- l’eau peut entrer dans le réservoir via les conduites (conduites sales, conduites remplies d’eau, condensation due aux changements de température, etc.)
- l’eau peut entrer dans le réservoir en raison d’un joint non hermétique ou en raison de fuites
- lorsque le produit est stocké dans des cavités, l’eau peut s’infiltrer par condensation ou d’autres biais.
Si le phénomène ne se limite plus aujourd’hui aux jet fuels, c’est que la solubilité de l’eau contenue dans les carburants/combustibles est en augmentation. D’une part, le fait de fractionner le brut toujours plus (« cutting deeper into the barrel ») pour en obtenir davantage de dérivés a pour conséquence d’augmenter la dissolution de l’eau (jusqu’à 400 ppm). D’autre
part, l’utilisation de certains additifs (comme les anti-mousse, par ex.) augmente encore la solubilité de l’eau dans le produit.

■ Pétroliers responsables ?

En ce qui concerne le mazout de chauffage, la plupart des problèmes sont constatés au niveau du consommateur. C’est là que la rotation du produit est la moins importante et que les bactéries
Influence du stockage sur la qualité du carburant Il y a un processus de dégradation dans tous les réservoirs ,micro-organismes, air, gasoil, eau, réservoir, dépôt.Condensation due aux changements de température Dépôt eau et formation micro-organismes Dépôt suite à oxydation et dégradation microorganismes cycle de vie des micro-organismes Naissance Croissance Maturité Dégradation Eau + chaleur + air + combustibles

formation de micro-organismes
Combustibles liquides sont le plus susceptibles de se développer si les conditions sont réunies,
explique la Commission Combustibles liquides de BRAFCO où cette problématique des bactéries a atterri suite aux plaintes de plusieurs consommateurs. Dans notre pays, le transport des produits s’effectue dans de bonnes conditions de propreté et les installations de stockage – à tous les niveaux – sont régulièrement entretenues. La responsabilité des différents opérateurs pétroliers n’est pas à mettre en cause. 100% des produits contiennent des bactéries. En général, elles arrêtent de se développer. Dans le cas contraire, il faut agir… Le négociant doit informer son client de ce qu’il y a lieu de faire, le cas échéant.On insiste aussi sur l’importance du problème bactérien pour les carburants. Il y a un processus de formation bactérien dans quasiment tous les réservoirs.
Combinés au combustible, l’eau, la chaleur et l’air contribuent à la formation de micro-organismes… La condensation se forme par l’influence des changements de température sur l’humidité de l’air. Il y a alors formation d’eau et développement de micro-organismes (bactéries). Après un certain temps, ces micro-organismes sédimentent dans le fond du réservoir et se décomposent.
On comprend aisément les dégâts que peut occasionner un nouveau remplissage dans une cuve où s’est formé un tel processus. Ce remplissage crée un effet de turbulence qui décroche les bactéries en sédimentation dans le fond de la cuve, ce qui forme un liquide très visqueux encrassant conduites et filtres. Pour les moteurs automobiles, cela peut entraîner un encrassement des injecteurs, un mauvais démarrage du moteur, une consommation plus importante, une perte de puissance allant jusqu’à l’arrêt du véhicule.

■ Reconnaître le gasoil contaminé
Plusieurs signes peuvent indiquer une éventuelle contamination microbienne : champignons et levures dans l’interface huile/eau dans les échantillons ; dégradation de la couleur ; odeur de sulfure d’hydrogène ; taches ou champignons sur les filtres ; corrosion ; aspect trouble. Il est alors conseillé de prélever des échantillons et de les soumettre à un laboratoire pour analyse.

■ Prévention
Divers moyens existent pour limiter autant que possible les contaminations :
- Entretien de la cuve : cela consiste à en retirer l’eau dès que possible, à réaliser régulièrement des prélèvements du fond du réservoir pour vérifier qu’il n’y a pas contamination, et à nettoyer les réservoirs et les conduites.
- Utilisation de biocides. Notons toutefois qu’ils se dégradent avec le temps
- Analyse de toute nouvelle cargaison.
Dans l’industrie pétrolière, aucun réservoir n’est véritablement stérile. Tous sont légèrement infectés. Le tout consiste à ne pas laisser se développer les conditions propices à la progression des bactéries.

Et s’il y a contamination ?
Le réservoir peut être nettoyé au moyen d’un biocide. Différents biocides sont disponibles sur le marché. La quantité à utiliser dépend du degré de contamination et du type de biocide. Avant d’ajouter le biocide dans un réservoir, il faut en ôter l’eau. Le biocide doit ensuite être ajouté dans le réservoir, dans un fond de gasoil. Le réservoir peut ensuite être rempli, ce qui assurera un mélange homogène. Il ne faut jamais verser de biocide dans un réservoir vide.
Dans certains cas, il faut nettoyer le réservoir et les conduites, désencrasser les filtres, etc. Pour le nettoyage du réservoir, on peut également recourir à un biocide.

Remèdes :

1/ mettre encore un produit chimique de votre marque préférée.
2/ solution moins cher plus économique et beaucoup moins polluant , 1 verre ( 14cl environ )d'alcool a bruler pour 50 L de gasoil . La densité de cette alcool est proche de celle de l'eau et donc peut faire bruler l'eau ceci est a faire 2 fois par an .
Pour vos citernes de fuel domestique la dose est de 2 pour mille , c'est à dire 2L pour 1000 L de fuel
A suivre ecofute.net