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jeudi 29 mars 2012

Biomasse : Aelred fournira du matériel génétique amélioré


Le projet Biomasse pour le futur (BFF) a pour objectif de produire des plastiques végétaux, des agro-matériaux et des biocarburants à partir de variétés améliorées de plantes non-alimentaires (miscanthus et sorgho).
Lauréat du programme Investissements d'avenir "Biotechnologies et bioressources", le projet mené par l'Institut JeanPierre Bourgin (Inra) est doté de 10 ME d'euros. Il implique plusieurs partenaires dont la société Aelred, labellisée Genopole® , qui fournira du matériel génétique et pilotera des essais de culture du miscanthus.

Pour répondre à la raréfaction des matières premières fossiles, le projet Biomasse pour le futur va mettre au point de nouvelles variétés de miscanthus et de sorgho, plantes non alimentaires, sources de carbone renouvelables qui entreront dans la composition de plastiques végétaux, d'agro-matériaux et des biocarburants de deuxième génération.

Aelred, société installée dans la pépinière Genopole® à Evry (Essonne), spécialisée dans l'amélioration ciblée des plantes (technologie non OGM), jouera également un rôle moteur dans la conduite du projet. Elle pilotera 12 essais de culture de miscanthus à Lisses (Essonne), dans le sud de la Seine-et-Marne, à l'est et à l'ouest de Paris dans les communautés d'agglomération de Marne-et-Gondoire et des 2 Rives de Seine, ainsi qu'en région Centre, afin de tester le matériel génétique amélioré et adapté aux besoins industriels.

Aelred fera le lien entre les cultivateurs et les industriels : PSA Peugeot-Citroën pour la fabrication de pièces automobiles en plastique végétal, le cimentier Calcia pour la production d'agro-matériaux, dotés de qualités isolantes, plus légers que les matériaux classiques et plus faciles à recycler.

Biomasse pour le futur a aussi pour objectif de valoriser des terres marginales (friches industrielle, terres de carrières…) et environnementales (zone de captage d’eau, bassins versants…) qui ne rentrent pas en compétition avec les terres de culture alimentaire. Sur le plan économique, il participe à l'émergence d'une nouvelle économie verte locale et de nouveaux marchés, avec le soutien de trois pôles de compétitivité : IAR (Industrie agro-ressources), Mov'eo (R&D automobile) et Advancity (Eco-technologies urbaines)

"Aelred fournira une partie du matériel génétique amélioré, mettra en place les essais agronomiques et les opérations de pré-conditionnement de la matière première selon des normes de qualité et des calibrages à définir pour répondre aux besoins des industriels. L'objectif est de concourir au déploiement de véritables économies vertes locales et durables, répondant aux besoins de la société tout en respectant l’environnement", a expliqué Pierre Malvoisin, docteur ingénieur agronome et président fondateur d'Aelred.
A bientot
Ecofute.net

mercredi 21 mars 2012

Un bâtiment architectural à énergie positive !!!!!!

Le bâtiment à énergie positive Woopa, un projet architectural de 20 000 m2 situé au Carré de Soie, à Vaulx-en-Velin, dans la banlieue lyonnaise a été livré à l'été 2011.
Woopa qui accueille des bureaux, constitue une véritable vitrine du mouvement coopératif et du développement durable. Alimenté par des sources d'énergies renouvelables, le bâtiment répond aux normes de 2050 en matière de rejet de CO2.

Afin de surveiller le bon rendement des installations et de détecter les écarts de consommation en matière de chauffage et de climatisation, Sensus, spécialiste des solutions de comptage d'eau et d'énergie thermique a fourni les compteurs d'énergie thermique destinés à vérifier la consommation et à valider les objectifs fixés en matière de performance énergétique du bâtiment.

Woopa est un bâtiment à énergie positive répondant aux normes de 2050 en termes de rejets de C02 et de consommation énergétique. Les concepteurs du bâtiment se sont ainsi engagés à utiliser des sources d'énergies alternatives pour l'alimenter et à respecter des normes de consommation très contraignantes.

Pour atteindre ces objectifs et surveiller les niveaux de consommation d'énergie thermique, l'installateur du réseau d'alimentation en énergie du bâtiment, Cofely, a fait appel à Sensus pour lui fournir des compteurs d'énergie thermique.

Conçu selon une approche bioclimatique visant à minimiser les besoins tout en assurant un confort

thermique grâce à une excellente isolation, l'optimisation des surfaces vitrées, un triple vitrage et un atrium, Woopa intègre diverses sources d'énergies renouvelables pour répondre à ses besoins énergétiques, comme :

150 m2 de panneaux solaires thermiques, qui assurent la production d'eau chaude pour les logements,

1500 m2 de panneaux photovoltaïques pour ses besoins électriques,

3 chaudières bois à granulés et condensation et 1 chaudière à cogénération à huile qui permettent d'assurer le chauffage et la production d'électricité,

Une dalle active inerte qui passe sous le bâtiment et émet de la chaleur grâce à la circulation d'eau à l'intérieur et permet le «rafraîchissement » en utilisant la nappe phréatique.

Cette diversification des sources d'énergies permet à Woopa de respecter ses normes de consommation et de respect de l'environnement.

Parallèlement à ce dispositif, les compteurs d'énergie thermique, des calculateurs PolluTherm associés à des mesureurs mécaniques, vont permettre d'évaluer en temps réel le niveau de production et de consommation énergétique des 11 000 m2 de bureaux qu'abrite le bâtiment. Ainsi, le comptage devient stratégique puisqu'il permettra de gérer de manière fine la performance des sources d'énergies et de contrôler les écarts de consommation.

L'ensemble des compteurs intègre des modules Modbus qui transmettent les données via un réseau local, afin que les gestionnaires du bâtiment puissent à tout moment accéder, sur leur portail dédié, à la relève à distance des compteurs et ainsi vérifier les niveaux de production et de consommation en temps réel.

les compteurs ne servent pas uniquement à établir une facture en fin de mois mais bien à gérer au plus près les installations pour les rendre plus performantes et plus respectueuses de l'environnement », a commenté Michel Jacquet, Directeur commercial de Sensus France.

Cordialement
le chasseur de gaspi
ecofute.net

jeudi 8 mars 2012

Le problème du stockage de l’hydrogène bientôt réglé?

L’hydrogène à la place de l’essence et l’eau à la place des gaz d’échappement, c’est le rêve du véhicule propre. Un rêve qui bute sur la problématique de réservoirs volumineux. Problème qui pourrait être rapidement résolu grâce à une avancée d’une équipe de scientifiques coréens.
Le programme de recherche piloté par l’entreprise de matériaux Insilicotech, partiellement financé par le ministère de l’éducation, des sciences et technologies, a permis de créer un nouveau type de stockage de l’hydrogène. Peut-être la réponse à un des défis majeurs du 21ème siècle.

Si la propulsion par pile à combustible semble une des manières les plus propres pour propulser les transports, le stockage du carburant reste le principal problème à son adoption. Dans des conditions normales, l’hydrogène a une masse volumique de 0,09 g/l. Avec une telle densité, il faudrait un réservoir de 45 000 litres pour assurer une autonomie de 400 kilomètres à un véhicule particulier. Un peu encombrant. C’est pourquoi les véhicules expérimentaux de transport à l’hydrogène utilisent des solutions de stockage allant jusqu’à 700 bars, avec les dangers et la consommation énergétique pour mettre le gaz sous pression que cela comporte. Une autre solution consiste en un stockage par ‘adsorption sur composé solide’ dans des pores nanométriques.

Une technologie presque viable

La technologie présentée par l’équipe coréenne permet d’augmenter la taille de ces pores de 0,321 nanomètres pour les solutions classiques à 0,8 nanomètres tout en conservant l’effet d’adsorption qui permet le stockage. Moins de structures solides et plus d’espace conduisent à un meilleur rendement, qui peut atteindre 61,7 grammes par litres. Tout près des 70 grammes par litre considérés par le département de l’énergie américain comme viable pour l’utilisation dans les véhicules particuliers.

L’un des responsables du projet de recherche, est optimiste:

Les résultats de ce programme ont fait progresser de manière considérable l’étude sur le stockage de l’hydrogène. C’est une technologie qui peut être utilisée dans les piles à combustible.
Encore quelques efforts, et c’est peut-être l’un des principaux défis du véhicule à hydrogène qui sera levé…

vendredi 2 mars 2012

une éolienne volante , incroyable ,non!!!


Alors que la France se lance tout juste dans l'éolien offshore, la relève est déjà en marche. Des ingénieurs américains viennent de dévoiler un dispositif innovant qui pourrait bien donner un sacré coup de vieux aux grandes silhouettes blanches qui fleurissent dans la campagne française et s'apprêtent à envahir nos côtes. Pourtant, au premier regard, le prototype développé par Makani Power n'a rien à voir avec les éoliennes telles que nous pouvons nous les représenter. Fait de fibres de carbone, il tient plutôt du planeur ou encore du... cerf-volant. Ses ailes de 8 mètres d'envergure sont dotées d'hélices motorisées destinées à le hisser jusqu'à 400 mètres d'altitude, dans le ciel, là où le vent est à la fois plus fort et plus régulier.

Moins cher

Une fois en l'air, l'appareil, relié à la terre par un câble, est conçu pour adopter un mouvement circulaire perpendiculaire à la direction du vent. Cela lui permet de se maintenir dans le ciel sans consommer la moindre énergie. Ses hélices se muent alors en turbines, et son moteur en générateur. L'éolienne volante en marche, l'électricité produite est rapatriée au sol via un câble électrique. Le mouvement de giration du dispositif décuple la puissance du vent de sorte que les hélices sont entraînées à une vitesse environ dix fois supérieure à celui-ci. Or, à 400 mètres d'altitude, la force du vent est déjà en moyenne deux fois plus élevée qu'à 50 mètres, et il est aussi plus fréquent. L'actuel prototype de 8 mètres d'envergure a fourni lors des essais environ 20 Kw. La prochaine étape est de mettre au point, d'ici à 2013, une seconde génération d'éolienne volante, dotée d'une aile de 26 mètres, pour une puissance de 1 MW.

À terme, le système pourrait permettre de produire plus d'électricité que les éoliennes conventionnelles, de manière plus régulière et surtout moins onéreuse ! Car la fabrication de ce type de machines est beaucoup moins coûteuse que celle d'une éolienne traditionnelle. Et elle nécessite également peu d'infrastructures au sol. L'idée est qu'elle pourrait être accrochée à des petites plates-formes installées en mer, à plusieurs kilomètres des côtes. Makani Power - dont les recherches sont notamment financées par le département américain de l'Énergie et par le géant Google - envisage une commercialisation à l'horizon 2015. Mais la compétition bat son plein. D'autres équipes dans le monde planchent sur des prototypes d'éolienne d'altitude, notamment en Italie, au Canada et en Grande-Bretagne. Il faut dire que l'enjeu est de taille : parvenir à concurrencer les bonnes vieilles centrales thermiques avec une énergie propre et indéfiniment renouvelable.
a bientôt
ecofute.net